Cervical Cancer Screening Experiences and Preferences for Midwives in Northern Ontario
Main Article Content
Keywords
Abstract
This study explored Northern Ontario women’s preferences regarding cervical cancer screening to improve service provision. Women in Northern Ontario completed a survey about their reproductive healthcare experiences. Descriptive statistics and multivariate logistic regression models determined whether residency, language, education, income, family physician, and preferring females for cervical screening are associated with preferring a midwife for cervical cancer screening. A total of 173 survey responses were analysed. Most participants followed provincial cervical cancer screening guidelines, with 86.6% indicating that their last Pap test was within three years, compared with the Ontario provincial rate of 64.9%. Liking one’s healthcare provider was the primary reason for complying with recommended guidelines. The most common reason for not complying was “too embarrassed or modest” to engage in this type of personal care. Most people access cervical cancer screening at their physician’s office (61.5%), but many (29.4%) would prefer this screening at a midwifery clinic. People with lower family incomes and those residing rurally without a family physician will most likely prefer a midwife for screening. The findings demonstrate interest among consumers in accessing cervical cancer screening in midwifery clinics. Rural people without family physicians and those with lower incomes may particularly benefit.
RÉSUMÉ
Cette étude s’est penchée sur les préférences des femmes du Nord de l’Ontario en matière de dépistage du cancer du col de l’utérus, afin d’améliorer la prestation des services. Des femmes de cette région ont répondu à un sondage sur leur expérience des soins de santé génésique. Des statistiques descriptives et des modèles de régression logistique multivariée ont déterminé si le lieu de résidence, la langue, l’éducation, les revenus, le médecin de famille et la préférence pour la réalisation du dépistage du cancer du col de l’utérus sont associés au choix du recours à une sage-femme pour cette intervention. En tout, 173 réponses ont été analysées. La plupart des participantes avaient suivi les lignes directrices provinciales relatives au dépistage du cancer du col de l’utérus : 86,6 % des répondantes ont indiqué que leur dernier test Pap datait de moins de trois ans, par rapport au taux provincial de 64,9 % en Ontario. La sympathie envers sa fournisseuse ou son fournisseur de soins constituait la principale raison du respect des recommandations des lignes directrices. Comme explication de leur non-respect des directives, les répondantes ont le plus souvent indiqué qu’elles étaient « trop gênées ou trop pudiques » pour ce type de soins personnels. La plupart des gens subissent le dépistage du cancer du col de l’utérus dans le cabinet de leur médecin (61,5 %), mais beaucoup (29,4 %) préféreraient la réalisation du test dans une clinique de sages-femmes. Les personnes au revenu familial plus faible et celles habitant des zones rurales sans médecin de famille sont les plus susceptibles de préférer une sage-femme pour le dépistage. Les constatations montrent que les consommatrices sont intéressées à subir le dépistage du cancer du col de l’utérus dans des cliniques de sages-femmes. En particulier, les personnes rurales sans médecin de famille et les gens au revenu plus faible pourraient bénéficier d’un tel service.